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BIOHAZARD CODE VERONICA
S’inspirant ouvertement du célébrissime Alone in the Dark, la série Biohazard, plus connue chez nous sous le nom de Resident Evil, a toujours rencontré un franc succès auprès du grand public. L’ambiance fantastique/horreur y est pour beaucoup. Il faut avouer que les p’tits gars de chez Capcom savent y faire en matière de suspense et autres rebondissements divers. La version Dreamcast, inédite et donc exclusivement dédiée au support de Sega (d‘ailleurs certains subodorent une version entièrement réalisée par Sega himself – mais bon ça me semble un peu gros), vous place dans la peau de Claire Redfield – la sœur de Chris – héros du premier opus. Son objectif est simple : retrouver son « blaireau » de frère qui s’est mis dans une situation délicate (mais au fait! Qu’est devenu ce bon vieux Leon Kennedy – représentant de la maréchaussée locale et héros du second Biohazard ? – lui aussi est-il porté disparu ? A noter que contrairement au second Biohazard, le changement de personnages intervient logiquement dans l’histoire et que Chris fait un come-back remarqué ! (Mais où est donc passée Jill ?) Pour l’aider dans sa quête, un nouveau venu fait son apparition : Steve Burnside. Outre le fait qu’il porte un nom aussi ridicule que les autres protagonistes du jeu, Steve sera d’une aide capitale pour Claire. D’autant plus que les méchants sont incarnés par des jumeaux : Alfred et Alexia Ashford (on comprend vite que c’est des méchants pasque quand y z’étaient petits et ben ils coupaient les ailes des libellules et ils les donnaient à manger aux fourmis – c’est pas bien ça ! J’ai la preuve en vidéo). Voilà donc pour ce qu’on appelle communément le background. Du point de vue de la réalisation : alors là moi je dis chapeau bas Capcom ! C’est splendide et la Dreamcast s’en sort avec les honneurs. Nous assistons ébahis à une mise en scène magistrale. Les angles de vues sont bien choisis et ne nuisent pas à la jouabilité, les décors, à l’instar de Dino Crisis et Silent Hill, ne sont plus statiques et se meuvent à merveille. Les graphismes et jeux de lumière sont à tomber par terre, côté bruitages et musiques, c’est une invitation à un trip flippant qui en fera sursauter plus d’un. Par contre la maniabilité n’a pas changé depuis le premier épisode, c’est à dire rigide et basique – bouton haut pour avancer même quand votre personnage doit aller en bas, c’est spécial surtout quand vous vous faites choper par 3 zombies et que vous devez zigzaguer pour vous échapper. Une maniabilité à la Metal Gear Solid aurait été plus appropriée. Mais bon c’est un défaut mineur qui ne nuit pas trop à l’ensemble, somme toute, parfait.
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