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ETUDES 1998

Après un mois de travail acharné, voici enfin les résultats de l'enquête que nous avions mené en août 98. Nous remercions les 113 magasins qui nous ont répondu.

Le chiffre d’affaires moyen d’une entreprise située en France est de 2 152 908 F T.T.C. (1997 : 1 845 608 F T.T.C.).

Bonne nouvelle, le chiffre d’affaires moyen est en augmentation. Toutefois les excédents ne nous ont pas été communiqués.

Le taux de croissance annuel (1997/1998) est de 11,35 % (1997 : 9,75 %).

Bonne progression et 1999 sera encore une meilleure année.

La zone de chalandise moyenne est de 120 000 habitants (1997 : idem)

Le nombre de concurrents directs dans un rayon inférieur à 10 KM est de 7 (1997 : 5,5)

Le nombre de concurrents directs dans un rayon inférieur à 25 KM est de 13,25 (1997 : 10,75)

39 % (48% en 1997) des boutiques spécialisées sont franchisées.

68 % (88% en 1997) des gérants sont satisfaits des services de la maison-mère.

61 % (contre 52% en 1997) des boutiques spécialisées sont indépendantes et 83 % (contre 63%) d’entre elles souhaitent le rester.

Le constat est clair : face à des franchiseurs peu scrupuleux, un grand nombre de gérants ont été déçus de la franchise. Toutefois les chaînes ULTIMA GAMES, DIFINTEL MICRO, et ALLIANCE GAMES restent des valeurs sures. Bonnes notes également à STOCK GAMES et STRATA’GAMES.

A la question : Quelle est selon vous la meilleure entreprise ou enseigne de jeux vidéo en France? (sondage effectué auprès des professionnels)

  • 1/ MICROMANIA - 21%
  • 2/ SCORE GAMES - 10%
  • 3/ DIFINTEL MICRO - 9,6%
  • 4/ ULTIMA GAMES - 8,2%
  • 5/ STOCK GAMES - 8%
  • 6/ DOCK GAMES - 4,2%
  • 7/ ALLIANCE GAMES - 4%
  • 8/ CYNER J - 3%
  • 9/ VIDEOGAMES - 3%
  • 10/ AUTRES et N.S.P. - 29%

(Rappel 1997 : 39 % MICROMANIA, 28 % SCORE GAMES, 12 % STOCK GAMES, 11 % ULTIMA GAMES, 6 % DOCK GAMES, 4 % divers).

La grande surprise vient de DIFINTEL MICRO qui fait un véritable carton cette année. Quasiment inconnu en 1997 (même pas classée), cette chaîne se hisse à la 3ème place cette année. On peut dire que le responsable communication a fait du bon boulot !

A la question : Quel est selon vous le meilleur magazine de jeux vidéo catégorie consoles ?

  • 1/ CONSOLES + - 39 %
  • 2/ JOYPAD - 24 %
  • 3/ PLAYMAG - 13,5%
  • 4/ PLAYSTATION MAG. - 9,2%
  • 5/ PLAYER ONE - 5%
  • 6/ CD CONSOLES - 4%
  • 7/ CONSOLES NEWS - 2%
  • 8/ NEXT GAMES - 1%
  • 9/ NINTENDO MAGAZINE - 0,3%
  • 10/AUTRES et NSP - 2%

(Rappel 1997 : CONSOLES PLUS 43 %, JOYPAD 21 %, PLAYER ONE 19 %, CD CONSOLES 9 % , CONSOLES NEWS 4%, divers 4 %.).

D’après les professionnels CONSOLES PLUS, dans 70% (contre 68% en 1997) des cas, a les meilleures retombées commerciales. CONSOLES + reste toujours la référence mais JOYPAD et sa nouvelle mise en page ont su séduire les professionnels. Bonne performance également de PLAYSTATION MAGAZINE qui espère conserver son important tirage avec la future Playstation 2 Dans la catégorie Micro, le magazine JOYSTICK fait toujours l’unanimité auprès des professionnels : 80% des sondés le considèrent comme le meilleur journal spécialisé. GENERATION 4 arrive derrière avec 13 %. Les 7 % restants sont à partager avec le reste de la presse micro (VIRUS, PC JEUX, PC TEAM, PC PLAYER, etc.). Notons la performance du VIRUS INFORMATIQUE (3% à lui tout seul) qui se paye le luxe de dépasser (toujours auprès des professionnels) PC JEUX - PC TEAM et consorts. C’est d’autant plus mérité que le VIRUS n’est pas un magazine de jeux.

Cependant très peu de professionnels souhaitent faire de la publicité dans un magazine.

La principale raison est un coût trop élevé pour une vente locale (90% des cas). Ils lui préfèrent la pub radio (localement) ou les journaux de petites annonces.

La vente de jeux PC CD-ROM (neuf & occasion) représente une moyenne de 14,65 % (12,25 en 1997) du chiffre d’affaires total.

La vente de jeux d’occasion (consoles & PC) représente 21 % du chiffre d’affaires total (28,80% en 1997).

Les jeux PC sont beaucoup plus délicat à vendre et disposent d’une durée de vie inférieure aux jeux consoles. La présence d’un spécialiste PC en magasin augmente sensiblement le C.A. PC. Toutefois le piratage est tel que les ventes s’amenuisent de jour en jour et seul de DVD et des titres de qualité pourront relancer la machine commerciale.

A noter que les grandes surfaces et les gros magasins (Fnac-Megastore) remporte plus de 80% du marché des jeux PC.

Le coefficient de marge bénéficiaire moyen (T.V.A. déduite) est de 1,31 (contre 1,26 en 1997) pour les jeux neufs et de 1,55 (contre 1,56 en 1997) pour les jeux d’occasion.

Le système de jeux préféré des professionnels est comme l’année dernière la PLAYSTATION (64%), suivi de la NINTENDO 64 (16%), le PC CD-ROM (11%) et la SATURN (9 %).

Cette étude démontre clairement que les marges sont trop faibles dans les jeux vidéo surtout sur le neuf. Les principaux fautifs sont les constructeurs : SONY, NINTENDO et les éditeurs qui s’en mettent littéralement “plein les poches” au détriment des petits commerçants. Il est clair que le choix des éditeurs de traiter de plus en plus directement avec les grandes surfaces va défavoriser les petits commerces.

Autre problème : la concurrence, trop de boutiques ouvrent avec moins de 100 000 F de trésorerie. Résultats : au bout de 3-4 mois, elles se retrouvent avec un découvert bancaire et sont toujours en train de jongler avec le différé de leur carte bleue. De plus elles cassent les prix et nuisent à l’ensemble de la profession qui n’a pas vraiment besoin de ça. Les chiffres le montrent : 7 concurrents directs en moyenne : c’est trop. Des dépôts de bilan sont à prévoir d’ici quelques mois.

La solution est de diversifier son activité si l’on en a les moyens. A la mode en ce moment : les DVD (véritable boom sur Paris notamment en import), les salles de jeux en réseau, la confiserie (véridique ! D’autant plus que certains jeunes passent plus de temps chez vous que chez eux, alors autant les nourrir ;-) Concernant les franchises, il serait judicieux que deux ou trois groupes fusionnent afin de faire un contre-poids aux grandes surfaces, de proposer une redevance unique, des tarifs de gros intéressants et un support publicitaire puissant. C’est en unissant la force de frappe de 200 magasins que notre profession sera prise au sérieux et que nous seront capables de négocier des tarifs corrects et surtout des marges convenables sur les systèmes de jeux.

A l’époque de l’Atari, de l’Amiga et autres Cpc les marges oscillaient entre 500 et 1000 F. Pourquoi ne serait-ce plus possible aujourd’hui ? Certes avec des marges moindres (100-200F) car le prix entre une console et un ordinateur n’est pas le même. Heureusement qu’il y a l’import et c’est sur ce dernier conseil que nous terminerons, l’arrivée de la Dreamcast est bénéfique aux petites entreprises : le produit ne sera pas disponible en grande surface avant septembre 99, les marges sont convenables. La Dreamcast sera suivi en mars 2000, de la future Playstation 2, l’import à encore de beaux jours devant lui. Mais attention car les constructeurs ne l’entendent pas ainsi et tentent d’enrayer ces importations.

 

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