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LES FRANCHISES AU BANC D'ESSAI

Les sociétés spécialisées dans la vente de jeux vidéo sont de plus en plus tentées par l’expérience d’une franchise. Il faut dire qu’avec + de 65% de sociétés franchisées en France, les maisons mères, dépositaires d’un concept ou d’une marque, ont de quoi attirer les foules.

Toutefois, une telle décision ne se prend pas à la légère et doit être mûrement réfléchie. d’où l'intérêt d’une enquête que nous avons mené auprès des principaux “franchiseurs” français. En effet tout ce paye : la marque, le service, la publicité, la centrale d’achat voire dans certains cas la comptabilité. Les prix varient énormément, allant de 1000 francs à plus de 6000 francs par mois.

Est-ce rentable ? Dans l’ensemble, je répondrai non, car le gain n’est pas directement “palpable”. Vous ne verrez pas vos ventes augmentées du jour au lendemain parce que vous vous appelez Dock Games ou Stock Games. C’est la qualité du service et les jeux en stock qui font la différence.

Un nom célèbre vous apportera certes de la notoriété, une certaine assise dans votre ville mais ne dopera vos ventes en aucun cas. La franchise est intéressante dans les grandes agglomérations où une forte concurrence se fait ressentir. Le nom et le dynamisme de la maison-mère peuvent être un avantage. Mais une fois encore et au risque de me répéter, ce sont les qualités intrinsèques de votre magasin qui font la différence : stock, prix des jeux, accueil, agencement, sérieux, etc...

Pour les petites et moyennes agglomérations, la franchise n’est pas intéressante. Elle ne fait que rajouter des charges supplémentaires à votre commerce. Si les royalties étaient basées sur le nombre d’habitants ou le chiffre d’affaires réalisé, dans ce cas précis, cela serait intéressant. Car à quoi bon payer une redevance publicitaire mensuelle, si la V.P.C. est centralisée en un seul point de vente (Stock Games, Ultima Games). Les retombées locales ne sont pas assez importantes. Une annonce radio ou une publicité dans le canard local aura le même effet. Vos redevances ne servent alors qu’à payer la promotion de la maison-mère.

L’exemple des publicités Dock Games est flagrant (exemple choisi : Consoles+ janvier 98), leurs publicités sont ouvertement axées sur la recherche de nouveaux magasins. Presque 1/4 de leur surface publicitaire est dédiée à la promotion de leur concept. Les franchisés sont noyés dans la masse des autres revendeurs, leurs adresses n’apparaissent pas (uniquement le nom de la ville et le numéro de téléphone). De plus sur 25 produits présentés aux lecteurs, seulement deux prix de vente apparaissent (celui de la N64 et de la Psx).

A quoi sert donc une publicité sans prix ? Les clients potentiels aiment comparer les prix entre les boutiques. Logiquement il devrait y avoir deux publicités distinctes, l’une pour la vente de jeux et une autre pour la promotion de la maison-mère.

Certains adeptes de la franchise avanceront l’argument de la centrale d’achat qui permet soi-disant de payer ses jeux neufs moins chers. Dans de nombreux cas, et après une vérification soignée, des grossistes proposaient les mêmes prix (dans certains cas, ils étaient même moins chers) ou étaient légèrement supérieurs (5 à 25 F d’écart). A mon avis, il vaut mieux traiter directement avec un grossiste et obtenir une remise sur quantité ou sur escompte que de passer par une centrale d’achat. Toutefois un bon point pour la centrale d’ULTIMA GAMES qui semble être la plus compétente et la plus sérieuse. En conclusion, la franchise n’est pas une étape indispensable dans la vie d’une boutique. Elle apporte certes de nombreux avantages mais devient rentable qu’à grande échelle ou dans un secteur fortement concurrencé.

Vous trouverez ci-dessous un petit classement récapitulant selon nous les meilleures sociétés de franchise. Ce classement n’engage que nous, et est basé sur notre propre jugement.

1er - ULTIMA GAMES - Globalement satisfaisante, bonne centrale d’achat, bonne publicité, royalties raisonnables (mais toujours trop élevées pour un petit commerce). Cette société a plus de 10 ans d’âge (gage de sérieux et d’expérience). Un seul point noir : la VPC est réservée à la maison-mère.

2ème - DIFINTEL MICRO - Sérieuse et bien organisée, cette société pêche cependant au niveau de sa communication. Toutefois, on peut noter une amélioration dans ses publicités, l’adresse des magasins est indiquée.

3ème Ex aequo - STOCK GAMES & ALLIANCE GAMES : La première dispose d’une bonne renommée dans l’occasion mais manque d’organisation. La seconde est la petite chaîne qui monte et ses royalties sont très faibles (1000 F/mois). Toutefois, elle manque de moyens financiers pour augmenter sa communication. Un conseil : ne brusquez pas les choses, prenez votre temps dans votre développement.

4ème - CYNER J - Une autre société qui monte... Rien à dire en particulier sauf au niveau de ses publicités qui comme, Dock Games, privilégient la maison-mère.

5ème - SCOREMANIA - Un ex-Score Games qui n’a pas froid aux yeux. Société ambitieuse disposant de bons moyens, appelée à se développer. A suivre...

6ème - VIDEOCAZ GAMES - Malgré un nom peu attrayant (trop axé okaz à mon goût). Ce nouveau “franchiseur” semble avoir les moyens de ses ambitions. Publicité originale, mais une fois encore : un seul point de vente V.P.C.

De nombreuses sociétés n’ont pas été citées. Et nous nous en excusons. Mais nous n’avions pas assez d’éléments pour nous permettre un jugement. Toutefois réfléchissez-y à deux fois avant de devenir un “franchisé”. Une rupture de contrat est toujours difficile et vous risquez d’y laisser des plumes.

 

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