ETUDE GFK

Selon GFK, le marché des CD-ROM de loisirs a connu une croissance de 33 % au premier trimestre 1999 soit 490 MF. La principale raison de ce succès est le développement important des gammes de logiciels de loisirs à petits prix (Platinium chez Sony – White Label chez Virgin – etc.)

En effet le segment des logiciels de loisirs PC à moins de 150 F pèse 46% des volumes totaux et 55 % des volumes dans le secteur des jeux.

Dans le domaine des consoles, c’est encore mieux : 41 % de croissance en volume soit 685 MF répartis de la façon suivante :

• Playstation 533 MF
• N64 97 MF
• Game Boy 55 MF.

Le prix de vente moyen est quant à lui amené à 185 F contre 214 F l’an dernier. Cette baisse de prix montre la volonté qu’ont les éditeurs à couper l’herbe sous les pieds des revendeurs de jeux d’occasion.

Par exemple : le jeu de Microsoft : Midtown Madness sur PC a été vu en grande surface au prix de 269 F TTC, et ce, dès sa sortie. Avec les fêtes de fin d’année approchant, la tendance va s’accentuer au détriment des revendeurs indépendants. Nintendo rentre lui aussi dans la course aux « budgets » avec sa gamme Player’s Choice (on parle de Zelda N64 à 249F pour les fêtes de Noël). Sega n’est pas en reste et proposera ses jeux Dreamcast à 349/369 F.

Le marché de l’occasion doit réagir et pratiquer une politique de petits prix agressive en proposant par exemple des jeux à partir de 39F en PC CD-ROM – 49F en Playstation – 69 F en Nintendo 64 (exemple : Mario 64 sans boite et racheté de la version bundle pour 40/50 F).

Un affichage conséquent doit être fait en magasin (vitrine – linéaire).

Nous insistons aussi sur le fait que beaucoup de revendeurs gonflent exagérément les prix de reprise de nos argus. Ils causent non seulement du tort à la profession mais aussi à leur entreprise en réduisant ainsi dangereusement leurs marges.