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THE HOUSE OF THE DEAD 2
Sorti en 1999, The House of the dead 2ème du nom est la conversion d'un hit de l'arcade datant de 1998 et qui succèdait à la longue lignée des jeux d'arcade made in SEGA utilisant le pistolet (Virtua Cop - Virtua Cop 2 et The House of the dead). On pensait que SEGA aurait eu du mal à se renouveller en arcade après le succès des Virtua Cop. Pourtant The House of The Dead a su insuffler un nouveau souffle de fraicheur (frais n'est pas le terme approprié pour une telle déferlante de cadavres) à un genre qui peinait à innover.
Une telle succession n'était pas évidente à gérer. D'autant plus que SEGA n'avait pas le droit à l'erreur en sortant ce titre à un moment où la Dreamcast etait au plus bas au Japon.
La concurrence a fait très fort en arcade (Silent Scope de Konami, Time Crisis de Namco pour ne citer qu'eux) et SEGA préfère exploiter le filon "horreur" qui lui avait tant réussi avec le premier opus.
Pour vous mettre dans l'ambiance, sachez que vous incarnez un des deux super flics affiliés à une organisation super secrète nommée AMS (dans le genre X-Files mais encore plus secret, d'ailleurs FBI ou CIA, on connait ! Mais demandez à un gars dans la rue s'il connait l'AMS... Nada... C'est trop secret !). Le personnage de base répond au nom de James Taylor et votre compagnon de route se nomme Gary Stewart (mode deux players). Comme leurs noms l'indiquent, ils sont d'origine finlandaise et ont pour mission de recenser tous les zombies du secteur afin d'établir un inventaire détaillé des problèmes liés à la consommation de saumons norvégiens (AMS signifie Association des Mangeurs de Saumons).
Mangeurs de Saumons oui ! Mais d'origine finlandaise Monsieur !
Il est de notoriété publique que les saumons d'origine norvégienne créent des malformations génétiques et que nos deux compères vont essayer de remédier à tout ce bordel, aidés heureusement par la Scully locale : Amy Crystal et son compère aux lunettes rondes et noires : Harry Harris (spécialisé lui dans les malformations génétiques liées à une consommation excessive de pain de mie).
Malheureusement le budget de l'AMS étant réduit, votre arsenal est limité à une simple pétoire à six coups. En plus le chargeur déconne ! Pour le recharger, il faut tirer dans le vide (hors de l'écran du téléviseur)! Bref c'est pas gagné !
Surtout que du côté adverse, même s'ils sont pas vraiment équipés côté armement, ils disposent quand même de fonctionnalités bien sympas comme les bras "tronçonneuses" ou le lancé de piranhas. Certains défigurés usent même de dangereux coutelas (comme Rahan) pour vous estropier. Le bestiaire ne s'arrête pas là et les boss semblent avoir sérieusement abusés du saumon norvégien : chevalier sans tête guidé par une goule, monstre dont le coeur bat à l'air libre, hydre à têtes de dragons, j'en passe et des meilleurs.
Toutefois en tirant dans des caisses en bois ou dans des vases, vous trouverez des petits bonus forts utiles comme le fusil à pompe ou le Uzi. Mais il faut aller vite et viser juste, l'item n'apparaissant que quelques secondes. Le même principe est repris pour obtenir de la vie supplémentaire, un chargeur plus grand ou des diamants. Ces "items" peuvent être ensuite utilisées dans "l'original mode" spécialement conçu pour la version Dreamcast et qui permet de "customiser" son flic de base.
Techniquement parlant et pour rester sérieux, nous avons une version très proche de l'arcade, pour ne pas dire identique. C'est graphiquement superbe, génialement glauque (quoique le sang vert, c'est limite ! Encore un coup des saumons norvégiens), l'ambiance sonore et musicale est adéquate à ce genre de jeu et vous plonge "ad eternam" dans l'ambiance, l'animation ne souffre d'aucun défaut (faut dire que c'est du pré-calculé) et la jouabilité reste excellente. Vous devez posseder le Dreamcast Gun parce qu'au paddle, c'est pas terrible.
Cependant on tourne vite en rond : le jeu n'est pas trop difficile et même si votre personnage peut prendre des chemins différents, on fait vite le tour du propriétaire. Le mode "Training" et le "boss mode" augmentent artificiellement la durée de vie du jeu et n'apportent pas grand chose à l'ensemble. Seul le mode deux joueurs, par sa convivialité, vous fera revenir sur ce titre. Même si graphiquement, il reste splendide, on sent que depuis Virtua Cop, SEGA n'a pas renouvelé suffisamment le "gameplay". Tant pis pour la survie des saumons finlandais
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GRAPHISME : 9/10
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MUSIQUE-BRUITAGES : 9/10
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MANIABILITE : 8/10
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INTERET : 7/10
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NOTE GENERALE : 7/10
- POUR : le meilleur jeu exploitant le Dreamcast Gun - réalisation au top - le vibreur est géré.
- CONTRE : Seul on s'en lasse très très vite - durée de vie hyper limitée.
