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LES REVENDEURS DE JEUX VIDEO EN FRANCE

Suite à l’enquête que nous menons depuis octobre , la lecture des premiers éléments reçus est catastrophique. En effet, les revendeurs de jeux vidéo indépendants souffrent énormément en ce moment.

Certains ont vu leur Chiffre d’affaires baissait de façon inquiétante et même l’approche de Noël ne semble pas améliorer la chose.

Alors que dans le même temps, les jeux vidéo ne se sont jamais aussi bien portés avec en moyenne une hausse de 30 % du CA générés par l’industrie des jeux vidéo.

Beaucoup de magasins sont ecoeurés par les jeux vidéo : grossistes amateurs ou trop chers, aucun délai de paiement, marges de plus en plus réduites, concurrence de plus en plus développée.

Quelle en est la cause ? Tout d’abord les boutiques de jeux vidéo ont auprès du grand public un déficit d’image. Le grand public achètent de plus en plus ses jeux en grandes surfaces et galerie marchande (Micromania) et dans les surfaces multispécialistes (Fnac) (notamment pour le support PC où 80% des ventes y sont réalisées).

Pour l’occasion, il en va de même avec l’expansion de Recycle Ware et de Micromania qui pratiquent la reprise des jeux et qui ouvrent de plus en plus de points de vente.

Autres nouveaux concurrents : les Cash Converters, les Trocante, les Troc de l’Ile et autres moyennes surfaces spécialisées dans l’achat et la vente de matériel de seconde main. Avec près de 300 points de vente en 1999, ces magasins ont fleuri un peu partout en France et ont tous ouvert un rayon jeux vidéo.

Au siège de l’association, nous ne comptions que deux adhérents en 1998, aujourd’hui, le chiffre dépasse la trentaine et n‘est pas prêt de s‘arrêter.

Autre cause : l’ouverture de nouveaux magasins dans des zones où il y a déjà une forte concurrence. L’irresponsabilité de certains franchiseurs (pas tous heureusement) qui recherchent des partenaires partout où ils ne sont pas présents et ce, même dans des zones de chalandise de 15000 habitants où des commerces sont déjà implantés est un de ces facteurs.

Une rupture va se produire car il y a trop de revendeurs de jeux vidéo en France et nous dénombrons chaque mois plus d’une vingtaine de dépôt de bilan ou de cessation d’activités.

Concernant les franchises, nous prônons une fusion de plusieurs groupes de franchises. Imaginez seulement le poids qu’aurait en France la fusion de Difintel Micro et d’Ultima ou encore de Stock Games et d’Alliance Games. Centrale d’achat unique et plus puissante, coûts publicitaires divisés par 2, prix de la franchise plus abordable pour les petits magasins, facturation des commandes à 30 jours, découpage géographique plus harmonieux, etc.

La seule société pour l’instant à avoir inauguré ce rapprochement est Strata Games avec sa fusion avec Je Console. Dans tous les secteurs d’activités, les grands groupes se rapprochent pourquoi pas dans le secteur de la vente des logiciels de loisirs.

Espérons que cela portera ces fruits car il y a urgence. Les revendeurs de jeux vidéo doivent se professionnaliser et quitter l’amateurisme qui nous caractérise depuis quelques années.

 

 

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