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SEGA GT
Nous aurions pu intituler cet article : Sega Gt : le killer de Gran Turismo ! Et oui inutile de tourner autour du pot pendant 107 ans : SEGA GT est une bombe ! Sony peut aller se rhabiller avec son Gran Turismo 2 et ses innovations mineures par rapport à son premier opus. Mais pour être franc, il faudra attendre la sortie de la version PS2 pour se faire une idée objective et comparer les deux softs. Même s’il est inférieur à Ridge Racer 5 en graphisme et qu‘il ne joue pas dans la même catégorie, Sega en impose avec ce titre et n‘a pas grand chose à craindre de la PS2. C’est clair : il n’a pas été n°1 des ventes sur Dreamcast pour rien ! Graphiquement, c’est très propre et largement supérieur à Sega Rally 2 mais beaucoup moins coloré que Crazy Taxi (le jeu veut ça). Ici c’est le réalisme qui prime et la modélisation des véhicules est très bien reproduite – fidèle à l’original. Quel joie de jouer à Gran Turismo sans pixels ! Oups ! Ca y’est le mot est lâché : Gran Turismo ! A défaut d’originalité, Sega a pompé tout ce qui a fait le succès de GT : permis de conduire (simplifiés) - achat/vente de véhicules ( + de 100) – tuning – courses officielles – sponsors – Bref de la repompe pure et simple. L’avantage de la Dreamcast, c’est que l’élève dépasse le maître et donne au jeu une ampleur importante : no clipping, no pixels, moins de brouillard (il y en a sur certains circuits) - animation décoiffante – maniabilité instinctive – durée de vie importante – temps de chargement raccourci - en un mot : génial ! C’est bien simple : seul ou à deux : impossible d’en décrocher ! Par contre vous vous lasserez assez vite du mode arcade – trop simple et limité – pour vous concentrer sur le championnat – captivant – et tous ses circuits et bolides. Sega GT est un jeu à posséder absolument (si vous aimez les simulations) et place la Dreamcast en orbite. Ne vous laissez pas influencer par les critiques des magazines « vendus » à Sony qui mésestiment ce titre et le descendent en flèche. Il ne souffre que de défauts mineurs (léger brouillard sur quelques circuits – panneaux d’indications inversés en mode reverse) qui n’altèrent en rien l’intérêt général. Bonus : des mini jeux Visual Memory sont disponibles et vous accompagneront partout, c’est un plus-produit sympathique.
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