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RESIDENT EVIL 2
Sorti seulement quelques mois avant le fantastique Biohazard/Resident Evil : Code Veronica, Resident Evil 2 est en fait la conversion du jeu Playstation. Conversion rendu possible grâce une fois encore à Windows CE car Resident Evil 2 est aussi sorti sur PC (chez le même distributeur : Virgin).
Nombreux sont ceux qui critiquent Microsoft. Mais force est de constater que ce standard permet des conversions rapides (PC vers DC) (Millenium Expandable fut le premier titre converti) sans perdre trop en qualité. Resident Evil 2 fait donc parti de ces titres (on a d'ailleurs l'impression de jouer à la version PC).
L'histoire reprend trait pour trait la version Playstation, avec les mêmes scènes cinématiques d'excellente facture. Vous incarnez Leon S. Kennedy (agent du FBI déguisé en simple flic afin de pas se faire repérer par les extra-terrestres) - accessoirement fils caché du Président JFK - et dont sa mission consiste à savoir qui a assassiné son président de père... Oups je m'égare !
Non en fait l'histoire se passe dans la pittoresque ville de Racoon City située dans le middle-west américain, juste à côté de Walnut Groove et de Palmer Creek.
Laura Ingalls en allant faire ses corvées dans la fôret de Racoon City (en fait couper 3 stères de bois et récupérer 200 kg de champignons) s'est faite agressée par un ours. Ce dernier, après lui avoir arraché ses deux bras, s'est enfuit dans les sous-bois avec les champignons, laissant Laura inconsciente et quasi morte. Heureusement Monsieur Edwards, qui ramassait ses pièges à belettes dans le secteur, a trouvé Laura et l'a ramené à son père, Charles Ingalls - menuisier de son état.
Monsieur Ingalls, furieux, pris sa hache et alla couper lui même les trois stères de bois en marmonant "Ah ces gosses ! Toujours une excuse pour se la couler douce".
La femme de Charles, Caroline, était bien embêtée ! Déjà que sa première fille était aveugle et qu'elle se butait partout dans la maison. Voilà qu'elle se retrouve avec une estropiée incapable de faire ses corvées, faute de bras. En plus elle doit 2$ aux Oleson qui menacent de saisir sa maison (située dans une jolie prairie) si le remboursement n'est pas effectué dans les quinze jours. Bref c'est la mouise ! Elle décide donc de revendre les bras de Laura au Docteur Baker pour 30 cents le bras. Le Dr Baker, toujours généreux, offre même une paille à Laura pour qu'elle puisse se nourrir. Toutefois depuis quelque temps, ce brave Dr Baker rachète à tire-larigot tous les morceaux de corps du coin qu'il revend à une mystèrieuse société nommée Umbrella (Ah Ah ! Nous y voilà). Les rumeurs vont bon train... D'autant plus que la société Umbrella avait déjà foutu le boxon dans la ville de Racoon (voir Resident Evil 1), obligeant les hommes du marshall a intervenir au siège de la société. Un de ses hommes (Chris Redfield) a d'ailleurs été porté disparu et depuis, sa soeur Claire, le cherche partout.
A force de chercher, elle tombera sur Leon S. Kennedy . Manque de bol, ils vont devoir se séparer.
C'est à ce moment que débute l'aventure. (NDR : il se peut que quelques erreurs aient été commises dans le condensé du scénario susmentionné, mais RE2 étant tellement connu, les lecteurs auront rectifié eux-mêmes).
Que dire du jeu, tellement il est connu ! Son concept (inspiré d'Alone in the Dark) a fait le tour du monde et ce deuxième volume reprend les mêmes ficelles : un perso en 3D dans des décors en 2D affronte des ennemis en 3D. La carte a été agrandie par rapport au premier volet : le manoir est remplacé par un commissariat et vous pouvez acceder à une partie de la ville.
C'est pas révolutionnaire mais ça marche car l'ambiance est excellente et le scénario vous fera sursauter à de nombreuses reprises. Toutefois je doute que les hard-core gamers n'aient pas joué un jour à ce jeu et c'est bien la le problème : même si le jeu explose graphiquement la version Playstation et fait jeu égal avec la version PC (pourtant en 800 X 600), on reste un peu sur sa faim.
La conversion est bonne mais n'innove pas beaucoup (le mode "nouveau" vous propose une visée automatique, des bonus appelés ici secrets et quelques cinématiques inédites). Bref comme on dit chez moi "pas de quoi casser trois pattes à un canard". Au moins la version japonaise proposait le GD de démo de Code Veronica seulement comme les distributeurs européens ne sont pas les mêmes (Virgin & Eidos), aucune chance de trouver ce collector !
Les bruitages sont toutefois mieux réalisés mais du côté de l'animation, ça rame un peu. Certes c'est fluide et supérieur à une PS mais quand on a joué à Resident Evil Code véronica, on devient difficile. La maniabilité reste fidèle à la série et les amateurs ne seront pas dépaysés.
En définitive nous avons là un excellent jeu dont le principal défaut est d'être sorti depuis pas mal de temps sur d'autres supports (PS+PC) et quelques mois avant Code Veronica. De plus il est victime de son succès (comme Tombraider DC), les fans le connaissent par coeur et hésiteront à réinvestir de l'argent pour si peu d'innovations.
D'un point de vue commercial, c'est un peu bancal car je vois mal les clients acheter les deux jeux (sauf les collectionneurs et les plus fortunés) mais mon petit doigt me dit que Eidos (Code Veronica) et Virgin (Resident Evil 2) ne doivent pas s'entendre
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GRAPHISME : 7/10
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MUSIQUE-BRUITAGES : 7/10
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MANIABILITE : 7/10
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INTERET : 8/10 (si vous ne connaissez pas RE2) - 4/10 (pour les connaisseurs)
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NOTE GENERALE : 7/10 (si vous ne connaissez pas RE2) - 5/10 (pour les connaisseurs)
- POUR : ambiance glauque – la meilleure version tous supports confondus
- CONTRE : Intérêt quasi-nul si vous avez déjà joué à une autre version - a un peu vieilli - inférieur à Code Veronica
Info revendeurs : Ce titre nous a été envoyé par le grossiste CLD DISTRIBUTION : société belge spécialisée dans la distribution de jeux vidéo sur tous supports. CLD DISTRIBUTION Rue Vaudree 87 B-4031 ANGLEUR. Tél : 32/85842320 - Fax : 32/85849329 - EMAIL: infos@cld.be
